mercredi 14 avril 2010

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Bonjour à tous,
Voici 9 mois que vous attendez avec impatience l'arrivée de bébé si cela n'est déjà fait, et vous vous posez plusieurs questions notamment sur l'alimentation et l'éveil de votre enfant. Pour cela j'ai décidée de créer un blog pour toutes ses jeunes ou futurs maman qui cherchent une réponse adaptée à toutes leurs questions. Vous trouverez des explications simples et détaillées afin de vous éclairez au mieu sur le sujet. Je vous remercie pour l'atentention que vous porterez a mon blog et espére que vous trouverez votre bonheur!!
Bonne lecture!

Alimentation du Nourrisson (Introduction)



L'alimentation du nourrisson (Intruduction)
Définition:
L'almentation du nourrisson doit être parfaitement adaptée à ses besoins nutritionnels pour lui permettre une maturation tisulaire, un développement saturo-pondéral et psychomoteur harmonieux.
A un an, le poids de naissance a triplé, la taille a augmenté de 25 cm et le périmètre a gagné 9 cm. C'est dire l'importance d'une nutrition optimale au cours des premiers mois de la vie non seulement pour le bien être et l'épanouissement du nourrisson mais pour toute l'évolution future de son existence.
On distingue trois étapes successives pour le développement et l'éducation alimentaire des bébés afin d'éviter toute carence ou tout excés.
  • De la naissance à 4-6 mois: une alimentation exclusivement lactée, réalisée à partir de l'allaitement maternel ou de l'allaitement artificiel.
  • De 4-6 mois à 12 mois: début de la diversification alimentaire, associant les laits de suite (2éme age) et de nouveau aliments.
  • De 12 mois à 3 ans : le passage progressif à une alimentation complétement diversifiée à l'utilisation de laits de croissance.

Plan et structure du blog

I/ Alimentation du nouveau-né et du nourrisson
1/ Place de l'allaitement maternel
2/ L'allaitement artificiel
II/ La digestion du nourrisson
1/ Physiologie de la digestion
2/ Les particularités de la digestion chez le nourrisson
3/ Les troubles digestifs les plus courants et les principes de traitement
III/ Les besoins nutritionnels du nourrisson
1/ Principes généraux
2/ Les besoins en eau
3/ Les besoins en nutriments
IV/ La constipation du nourrisson
1/ Définition
2/ Symptomatologie de la constipation
3/ Cause de la constipation
4/ Conseil de prise en charge
V/ La diarrhée du nourrisson
1/ Définition
2/ Rappel physiologique
3/ Physiologie de la diarrhée
4/ Etiologie des diarrhées aiguës
5/ Aspect clinique
6/ La prise en charge diététique
VI/ La régurgitations du nourrisson
1/ Définition
2/ Rappel physiologique
3/ Manifestation cliniques
4/ Conseils de prise en charge
VII/ Les coliques du nourrisson
1/ Définition
2/ Les causes
3/ Manifestations cliniques
4/ Conseils de prise en charge
VIII/ Alergie alimentaire du nourrisson
1/ Définition
2/ Mécanismes
3/ Clinique
4/ Confirmation du diagnostic
5/ Prise en charge
6/ Traitement
IX/ Rassasier les "petits gloutons"
1/ Rassasier sans suralimenter
2/ Les mécanismes de la faim et de la satiété
3/ Les conséquences diététiques
X/ La diversification alimentaire
1/ Dés 5 mois: les fruits et les légumes
2/ Dés 6 mois: les produits laitiers
3/ Dés 7 mois: les protéines animales non lactées
XI/ Place aux questions diverses
1/ Questions posés par des futurs ou jeune maman (dans le cadre de mon stage voir page: "questions diverses")

I/ Alimentation du nouveau-né et du nourrisson
1/ Place de l'allaitement maternel

L'allaitement maternel est la meilleure façon de combler les besoins nutrtionnels, nécessaires à la croissance et au développement du nourrisson.
Le lait maternel est l'alimentation naturelle et idéale. Au plan nutritionnel, le bébé reçoit en effet un aliment parfaitement adapté à tous ses besoins. Facile à digérer, le lait maternel facilite la croissance et le développement de l'enfant grâce à une composition optimale en protéines, lipides, glucides, oligoéléments et vitamines.
Par ailleurs, il protège l'enfant contre les infections virales et bactériennes, grâce à ses propriétés immunologiques.
Enfin l'allaitement au seon favorise le développement sensitif et cognitif de l'enfant.
Dès lors tout doit être mis en oeuvre pour encourager et aider les mères à choisir ce mode d'allaitement et à poursuivre aussi longtemps que possible.



  • Info pratique:

  • Le nouveau-né est mis au sein de sa mère immédiatemment après la naissance pour stimuler la sécrétion de lait.

  • L'allaitement maternel est souple et réalisé "à la demande" , c'est l'enfant qui fixera le nombre et les horaires de ses tétées.

  • Le sevrage se fera progressivement. Pendant se temps, le lait de la mère sera petit à petit remplacé par une préparation pour nourrisson

  • Toutefois certaines femmes ne souhaitent pas allaiter leur bébé pour des raisons médicales, ou personnelles. Dans ce cas une alimentation artificielle constitue une alternative de qualité et de sécurité en répondant de façon appropriée aux besoins du bébé

I/ Alimentation du nouveau-né et du nourrisson
2/ L'allaitement artificielle

L'allaitement artificiel fait appel à des préparations industrielles dont la composition est strictement contrôlés et réglée par des directives de l'Union Européenne.
Les aliments de substitution sont regroupées en trois catégories:


  • Les "préparations pour nourrissons" déstinées à nourrir les bébés pendant les 4 à 5 premiers mois de la vie

  • Les "préparations de suite" destinées aux enfants de plus de 4 mois

  • Les "laits de croissance" conseillés à partir de 12 mois


-Les préparations pour nourrissons (anciennement appelés "premier âge")


Les préparations pour nourrissons sont destinées à l'alimentation particulière des nourrissons pendant les 4 à 5 premiers mois de la vie. Elles possédent néanmoins une valeur nutritive suffisante pour les besoins du nourisson jusqu'à la fin de sa première année.



-Les préparations de suite (anciennement appelés "deuxiéme âge")


Les laits de suite peuvent remplacer les préparations pour nourrisson vers le 4éme ou 5éme mois. Elles ne doivent pas représenter l'aliment unique de l'enfant mais le complément indispensable de la diversification alimentaire composée de produits à base de céréales, soupes, purée, plats et petits pots, compotes... Cette diversification alimentaire doit être débutée entre 4 et 6 mois.


Le lait de suite reste capital jusqu'à un an, car il contribue aux apports nécessaires en fer, en vitamines et minéraux, en acides gras essentiels, nécessaires au déveleppement du systéme nerveux et à un apport ajusté en protéines.


Le lait de suite doit être considérés comme des régulateurs de l'alimentation de l'enfant entre 5 et 12 mois, période au cours de laquelle apparaissent un certain nombre de désordres nutritionnels comme la carence en fer.



-Les laits de croissance


Les laits de croissance sont destinés aux nourrissons à partir de 12 mois et aux petis enfants jusqu'à l'âge de 3 ans. Il s'agit de lait de vache écrémé enrichi en acides gras essentiels, en sels minéraux (notamment en fer), en vitamines et, pour certains, en hydrates de carbonne.



II/ La digestion du nourrisson


1/ Physilogogie de la digestion
Le systéme digestif transforme la nourriture en matières premières nécessaires à l'élaboration et à l'énergie des cellules de notre organisme. Les organes du système digestif sont divisés en deux groupes:

-Les organes du tube digestif: bouche, pharynx, oesophage, estomac, intéstin grêle, côlon, anus. Ce tube digestif digère la nourriture, c'est à dire la dégrade en fragments plus petis, puis absorbe les fragments digérés en les transférant vers le sang à travers sa muqueuse.

-Les organes annexes: dents, langue, vésicule biliaire et un certain nombre de grosses glandes digestives, glandes salivaires, foie, pancréas. Les glandes annexes produisent la salive, la bile et des enzymes; ces sécrétions participent à la dégradation des aliments.
La transformation des aliments se déroule graduellement au cours du transit: elle commence dans la bouche, se poursuit dans l'estomac et s'achève dans l'intestin grêle.

Les différents étapes de la digestion:
  • BOUCHE: la cavité buccale commence la digestion nécanique par la mastication, puis propulse le bol alimentaire vers le pharynx puis l'oesophage grâce au phénoméne de déglutition. Dans le même temps, la salive amorce la dégradation de l'amidon et du glycogène en fragments plus petis de molécule de glucose.
  • OESOPHAGE: le bol alimentaire transite par l'oesophage. Lorsque le bol alimentaire atteint le sphincter inférieur de l'oesophage, celui-ci se relâche pour permettre l'entrée des aliments dans l'oesophage.
  • ESTOMAC: en arrivant dans l'estomac, le bol alimentaire est brassé et malaxé, les aliments sont ainsi scindés en fragmentd plus petits. Parallèlement, le suc gastrique, composé notamment de pepsine, commence la dégradation des protéines. Le bol alimentaires se transforme en une bouillie appellée chyme. Sous la prossion du contenu de l'estomac, le pylore s'ouvre et laisse passer le chyme par petites quantités dans le duodénum.
  • INTESTIN GRELE: à ce niveau, le processus de dégradation chimique des aliments est accéléré grâce à l'intrevention, d'une part, de substances fabriquées par le foie et transportées pr la bile qui vont émulsionner les lipides, et, d'autre part, d'enzymes produites par le pancréas qui contribuent à la dégradation des lipides, des glucides et des protéines. Les nutriments formés tout au long du tube digestif par l'action des différents processus enzymatiques vont alors être absorbés à travers la muqueuse intestinal pour pénétrer dans le sang et la lymphe.
  • COLON: sa fonction principal consiste a absorber l'eau des résidus alimentaires non digérés et à les éliminer de l'organisme sous forme de fèces semi-solides.


II/ La digestion du nourrisson
2/ Les particularités de la digestion chez le nourrisson

La maturité compléte des fonctions digestives enzymatiques, bactériologiques, immunologiques, et nerveuses n'est atteinte que vers 3-4 ans.
A la naissance, le reflexe de tétée associe des mouvements de préhension, de succion avec de larges mouvements de la langue, et de déglutition. Seule une alimentation liquide et homogène est possible. Le réflexe de tétée, maximum à l'âge de 3 mois, disparait ensuite progressivement vers l'âge de 6 mois et le mâchonnement apparait: l'alimentation solide peut alors petre introduite.
L'évacuation gastrique est plus rapide que chez l'adulte, d'ou la nécessité de multiplier le nombre de repas au cours de la journée (6 à 7 par 24h à la naissance). Les quantités ingérées à chaque repas seront augmentées en fonction de l'augmentation progressive du volume gastrique.
La vitesse du transit intestinal est également plus rapide chez le nourrisson. Les mouvements mécaniques (ondes péristaltiques) sont souvent plus rapides et irréguliers. Parallèlement, il existe une certaine immaturité enzymatique entraînant une diminution de l'absorption intestinale. Conséquences: les selles du nourrisson sont souvent plus molles et plus fréquentes.
Toutefois, la fréquence et l'aspect des selles restent essentiellement liés à l'alimentation:
  • allaitement maternel: soit 5 à 6 selles par jours, grumeleuses, jaune d'or, odeur et pH acide, soit constipation
  • allaitement artificiel: de 2 à 6 selles par jours, de consistance intérmédiaire, parfois très molles.
II/La digestion du nourrisson
3/ Les troubles digestifs les plus courants et les principes de traitement

  • La régurgitations

Les régurgitations se définissent par un retour sans effort du contenu gastrique vers la bouche. Elles sont banales chez le nourrisson et sisparaissent généralement avant la fin de la première année.

Elles sont dues à un oesophage court, la position allongée, de grandes quantités de liquide, une relaxation inappropriée du sphincter inférieur de l'oesophage.

  • La constipations

La constipation est une diminution de la fréquence des selles, quels que soit leurs volume et leur consistance.

Elles sont le plsu souvent d'origien fonctionnelle (trouble du transit) mais peuvent être égalment liées à une erreur de régime.

  • Coliques

Les coliques se définissent par des pleurs inexpliqués associés à une agitation, des ballonnement et l'émission de gaz.

Elle seraient dues à une immaturité du systéme digestif avec des troubles de la motricité intestinale.

  • Diarrhés

La diarrhés se définit par l'emission de selles plus liquides, plus fréquentes et plus abondantes qu'habituellement.

Les causes sont les infections virales et bactériennes, intolérance aux protéines de lait de vache, intolérance au gluten lorsque l'alimentation est diversifiée, erreurs diététiques.

III/ Les besoins nutritionnels du nourrisson
1/ Principes généraux

Les besoins nutritionnels du nourrisson ont été évalués à partir de la composition du lait maternel, en partant du postulat que l'allaitement au sein couvre les besoins de l'enfant en bonne santé.
Au début de la vie et dans l'enfance, les apports alimentaires doivent assurer le métabolisme de base, la croissance, la thermorégulation, l'activité physique, certes faible les premiers mois, mais qui va en s'accentuant au cours de la première année.
Cela explique certaines particularités:
  • Des besoins caloriques très élevés durant les premiers mois de la vie
  • La nécessité d'une fraction protéique minimum obligatoire.

A ces impératifs s'ajoutent:

  • des besoins élevés en eau
  • l'existence de nutriments dit semi-essentiels, comme certains acides aminés et la vitamine D, qui doivent impérativement être apportés par l'alimentation.

L'alimentation du nourrisson et de l'enfant, comme aux autres âges de la vie, doit pêtre équilibrée entre:

  • les glucides: de 40 à 55%
  • les lipides: de 30 à 40%
  • les protéines: de 10 à 15%

Les limites caloriques doivent être respectées en assurant un apport minimal tout en évitant un apport même légèrement excessif qui, répété quotidiennement, peut entraîner une obésité. Les besoins énergétiques globaux sont estimés à:

  • 120 à 150kcal/kg de 0 à 6 mois
  • 110 kcal/kg de 6 mois à 1 ans
  • 90 kcal/kg de 1 an à 3 ans

L'alimentation doit apporter également des vitamines et oligo-éléments.

III/ Les besoins nutritionnels du nourrisson
2/ Les besoins en eau

Les besoins en eau sont particulièrement importants chez le nourrisson en raison:
  • d'une surface corporelle proportionnellement beaucoup plus élevée que chez l'adulte avec pour conséquence, une évaporation importante
  • de la proportion importante de l'eau corporelle par rapport au poids: en moyenne 70% chez le nourrisson contre 60% chez l'adulte.
  • Les besoins vont progressivement diminuer avec l'âge. Ils sont estimés à 150 ml/kg à 6 mois, 100 ml/kg à 12 mois.
  • Dans les conditions normales, ces besoins sont assurés par l'allaitement, qu'il soit maternel ou artificiel.
III/ Les besoins nutritionnels du nourrisson
3/ Les besoins en nutriments

  • Les protéines

Les apports protéiques sont particulièrement importants pour assurer la croissance. Elles représentent le principal matériau de construction du corps humain. Ce sont des nutriments essentiels dans la formation des cellules; elles sont retrouvées principalement dans le tissu musculaire, nerveux, viscéral et glandulaire. Elles constituent également la partie presque intégrale des fluides de l'organisme et des sécrétions.

Les protéines sont constituées par de longues chaînes de petites molécules appelées acides aminés. Ils existent 24 acides aminés différents.

Durant la premières semaines, les besoins en protéines du nourrisson sont très élevés, puis ils vont diminuer progressivement avec l'âge, proportionnellement à la diminution de la vitesse de croissance.

  • Les hydrates de carbone

Les hydrates de carbonne ou glucides sont une source d'énergie importante.

Ils représentent 45% de la ration calorique chez le nourrisson durant les premières semaines.

Les glucides alimentaires comprennent:

-les monosaccharides: glucose, fructose, galactose

-les disaccharides: lactose (glucose+galactose), saccharose (glucose+ fructose), maltose (glucose)

-les polysaccharides (amidon, cellulose, inuline)

Chez le nourrisson, l'apport principal en hydrates de crabon est constitué par le lactose présent dans le lait de femme et le lait de vache.

  • Les lipides

Les lipides sont nécessaires à la constitution du cerveau et du tissu nerveux mais aussi à celle du revêtement cutané, des phanères (cheveux et ongles), des membranes des cellules.

Ils constituent également des réserves énergétiques sous formes de graisses.

Certains acides gras insaturés sont essentiels chez l'enfant: l'acide linoléique, l'acide linolénique et l'acide arachidonique. Ces acides gras sont nécessaires pour:

-assurer le développement du systéme nerveux central

-la croissance, la formation de la peau et des phanéres

-la régulation du étabolismes du choléstérol

-la synthése de certains facteurs biologiques

  • Le fer

Le fer est un élément indispensable à la fabrication de l'hémoglobine des globules rouges et à lz myoglobine des muscles.

Une carence en fer se traduit par une anémie mais également par un ralentissement de la prise de poids, sensibilité aux infections, retentissement à long terme sur le développement psychomoteur.

Les besoins en fer du nourrisson dépendent des stocks.Aninsi, chez le nourrisson il existe un excés physiologique du nombre de globules rouges au moment de la naissance. Les globules rouges en surnombre seront détruits dans les ours qui suivent cette naissance avec pour conséquence, une libéralisation du fer contenu dans l'hémoglobine. Dés lors im ne sera pas nécessaire de supplémenter le nourrisson en fer durant les premiers mois de vie, sauf en cas de grossesse gémellaire, de grossess rapprochée ou de prématurité.

En revanche, cette supplémentation devient nécessaire à partir du 3 éme mois. Les apports recommandés sont alors de 10 mg/j de 3 à 6 mois, de 15 mg/j de 6 mois à 3 ans.

  • Le calcium

  • Elément indispensable à la formation du squelette et des dent, le calcium intervient également dans de très nombreuses fonctions de l'organisme: coagulation du sang, contraction musculaire, transmission nerveuse, sécrétions glandulaires.

Le stock en calcium à la naissance est d'envion 30 g; il doit s'accroître de 150 à 200 mg/j. Or seulement 50% du calcium ingéré est réellement absorbé par l'organisme. D'ou la necessité d'assurer des apports suffisants.

Point important, cet apport e sera absorbé et utilisé correctement qu'en présence de vitamine D à dose suffisante, ce qui nécessite une supplémentation.

En présence de vitamine D, l'apport e calcium assuré par l'alimentation lactée est suffisant.

  • La vitamine D

La vitamine D, appelée également vitamine antirachitique, permet l'absorption du calcium et sa fixation au niveau de l'os. Elle contribue à la fortification et à la croissance osseuse.

Elle est indispensable pour éviter tout risque de rachitisme.

La supplémentation en vitamine D est nécessaire jusqu'à l'âge de 18 mois.

La supplémentaion est assurée en partie par les laits infantiles qui sont désormais enrichis en vitamine D. Néanmoins, cet apports reste insiffisant, ce qui nécessite un apport supplémentaire sous forme de gouttes.

  • Autres vitamines et oligo-éléments

Le autres vitamines et oligo-éléments sont présents en quantités suffisantes dans le spréparations lactées pour nourrisson. Il n'est donc pas nécessaire de réaliser une supplémentation, sauf pour le fluor.


IV/ La constipation du nourrisson
1/ Définition

La constipation se définit par une diminution de la fréquence des selles. Ces selles sont généralement dures et peuvent être à l'origine d'une douleur à la défécation. On parle' de constipation lorsque la fréquence des selles est inférieure à:


  • 2 par jour chez le nourrrisson nourri au sein

  • 3 par semaine chez le nourrisson nourri au lait de vache et/ou régime diversifié

  • 2 par semaine chez le grand enfant

La constipation est un motif fréquent de préoccupation et beaucoup de parents deviennent vite inquiets dès que le nourrisson reste 24 heures sans émettrede selles. D'autres, en revanche, ne s'étonneront pas que le bébé reste 5 ou 6 jours sans selles.

IV/ La constipation du nourrisson
2/ Symptomatologie de la constipation

Les parents consultent pour une raréfaction de l'émission des selles.
Les selles peuvent avoir un aspect anormal, généralement dures et séches, et sont parfois émises avec difficulté: le nourrisson est gêné, pousse sans résultat et pleure lors de l'expulsion.
La présence de traces de sang peut être rapportée. Il s'agit vraisemblablement d'une petite fissure anale, liée à la dureté des selles. Dans ce cas, la douleur à la défécation peut être majorée et entretenir alors la constipation.
La constipation peut s'accompagner de douleurs abdominales.
IV/ La constipation du nourrisson
4/ Conseils de prise en charge

*Le dialogue
Il faut avant tout dédramatiser la situation en expliquant aux parents que la constipation est un trouble bénin qui n'aura pas de retentissement sur la santé de l'enfant.
Il est souvent utile d'expliquer de façon simple les mécanismes de la constipation pour faire comprendre les implications thérapeutiques, c'est-à-dire:
-favoriser l'hydratation des selles grâce à des mesures diététiques pour les rendre plus molles
-et/ou améliorer le transit intestinal
L'utilisation de médicaments doit être limitée en raison de contre-indications possibles. Les mesures diététiques sont souvent suffisantes.

*Les mesures diététiques
Elles sont essentielles et suffisent dans la très grande majorité des cas à normaliser le transit intestinal.

-Chez le bébé nourri au sein:
Conseiller la mère de boire beaucoup et d'enrichir son alimentation en fruits, notamment oranges et pruneaux, ainsi qu'en légumes vert pour augmenter l'apport en fibres
Inviter la mère à proposer de l'eau à son bébé

-Chez le bébé nourri au biberon
Conseiller la mère à proposer fréquemment de l'eau à son bébé
Si de la farine est ajoutée au biberon, vérifier que les quantités recommandées sont bien respectées
Si le bébé a une alimentation diversifiée, suggérer de privilégier les aliments qui facilitent le transit (orange ou pruneaux en jus ou en morceaux, légumes verts) et d'éviter le riz, les carottes, les bananes.
Ces 2 derniers points (farine, jus de fruit...), de même les médicaments, ont comme limite les contre-indications liées à l'âge ou aux difficultés d'administration.
Les formules anti-constipation ou Transit offrent une réponse adaptée aux nourrissons souffrant de constipation.

Ces formules sont conçues pour augmenter l'excretion intestinale d'eau et apporter ainsi une réponse diététique non médicamenteuse aux problèmes de constipation, touit en assurant un apport nutritionnel complet aux nourrissons.
IV/ La constipation du nourrisson
3/ Causes de la constipation

La constipation est un symptôme et non un diagnostic. Il faut rechercher la ause qui peut souvent être corrigée.
Les constipations fonctionnelles sont loin les plus fréquentes. Elles sont bégnignes et n'ont aucun retentissement général: la croissance, la courbe de poids et l'examen clinique sont normaux, l'enfant est vif, le ventre est plat. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire.

  • Le cas du bébé nourri au sein

Les selles de l'enfant nourri au sein sont généralement plutôt molles, voire liquides, de couleur jaune d'or. Pourtant, dans certains cas, l'enfant peut être constipé. Il peut s'agir:

-d'une ration de lait insuffisante. Dans ce cas, la courbe de poids est ralentie, le bébé pleure entre les tétées

-d'une constipation de la mère liée à une insuffisance d'apports en fibres alimentaires et ou d'une insiffisance d'apport en eau.

  • Le cas du bébé nourri au biberon

La constipation est assez fréquente. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un petit problème alimentaire, facile à corriger. Il peut s'agir:

-soit d'une ration hydrique insuffisante, conduisant à une déshydratation des selles: non-respect des proportions de la poudre et de l'eau lors de la reconstitution du lait artificiel, insuffisance d'apport en eau, excés d'épaissisement oude farine dans le biberon

-soit d'une insuffisance d'apport en fibres alimentaires losque l'alimentation est diversifiée, conduisant à un ralentissement de la motricité colique

V/ La diarrhée du nourrisson
1/ Définition

La diarrhée se définit par l'émission soudaine de selles fréquentes, liquides et abondantes pouvant entraîner un risque grave de perte hydro-électrolytique (eau,ions sodium, ions potassuim et ions chlore) avec pour conséquence une déshydratation et une dénutrition. A cet égard, la survenue d'une diarrhée peut rapidement devenor une urgence médicale.
V/ La diarrhée du nourrisson
2/ Rappel physiologique

Chez le nourrisson, l'eau corporelle représente 70% du oids du corps.
Au niveau de la muqueuse intestinale, les mouvements de l'eau sont passifs: ils suivent les mouvements des ions et notamment du sodium.
Il existe en permanence un équilibre entre l'absorption et l'excrétion du sodium et donc de l'eau: cet équilibre caractérise le cycle entérosystémique de l'eau.
V/ La diarrhée du nourrisson
3/ Physiologie de la diarrhée

Toute diarrhée aiguë est liée à une anomalie du cycle entérosystémique de l'eau.
Les pertes massives d'eau et d'électrolytes dans les selles qui en résultent, ainsi que l'importance de la part de l'eau dans la composition corporelledu nourrisson, suffisent à rendre compte de la gravité potentielle d'une diarrhée: une diarrhée aiguë banale du nourrisson correspond à une perte de poids allant de 7 à 15%.
L'altération de la muqueuse intestinale provoquée par la diarrhée peut être à l'origine de malabsorption et parfois même d'intolérance à certains nutriments.
  • Chez le nourrisson de moins de 3 mois

L'altération de la muqueuse peut être responsable de la survenue d'une allergie aux protéines de lait de vache, par augmentation de la perméabilité intestinale. Les grosses molécules les plus allérgisantes, comme certaines protéines telles ue la caséine, passent plus facilement dans la paroi de l'intestin. Ce risque sera d'autant plus important que le nourrisson présente des selles abondantes et/ou glairo-sanglantes, particulièrement agressives pour la muqueuse.

L'altération de la muqueuse peut s'accompagner d'une diminution temporaire de l'activité de la lactase intestinale, enzyme qui hydrolise la lactose en glucose et galactose. Dès lors, le lactose reste dans la lumière intestinale, entraînant un appel d'eau et favorisant ainsi la persistance de la diarrhée. Parallèlement la présence de lactose la pullulation microbienne et les phénoméne de fermentation, qui entretiendront à leur tour les phénoménes diarrhéiques.

V/ La diarrhée du nourrisson
4/ Etiologie des diarrhées aiguës

  • Diarrhées aiguës infectieuses
  • -Infections virales

Ce sont les plus fréquentes: 70 à 90% des cas. Elles sont le plus souvent secondaires à une infection à Rotavirus. Elles ont volontiers un caractère épidémique, notamment hivernal.

  • Infections bactériennes digestives
  • -Infections bactériennes entérotoxiniques

La germe, localisé dans la lumière de l'intestin, secrète une entérotoxine qui stimule la sécrétion d'eau et d'électrolytes. Il n'existe pas de lésion de la muqueuse

  • -Infections bactériennes invasives

La bactérie pénétre dans la cellule intestinale et envahit la muqueuse. Elle entraîne des lésions inflammatoires pouvant aboutir à des ulcérations. Les selles sont donc sanglantes, glaireuses et parfois purulentes. Le nourrisson présente souvent de la fièvre.

  • -Les diarrhées liées à une infection non digestive

La diarrhée associé à une infection non digestive (otite par exemple) voire à une simple poussée dentaire, est banale chez le nourrisson. Le mécanisme en est mal élucidé.

  • Diarrhée aiguës non infectieuses

La diarrhée peut être liée à une cause non infectiseuse: erreur alimentaire, notamment mauvaise reconstitution du lait, manifestation aiguë d'une maladie digestive ou d'une intolérance uax protéines de lait de vache.

V/ La diarrhée du nourrisson
5/ Aspect clinique

Les diarhée d'origine virale sont les plus fréquentes avant 18 mois. Elles se caractérisent par des selles liquides et s'accompagnent souvent de vomissement, d'ou leur appellation de "gastro-entérite". Elles sont parfois accompagnées ou précédées de signes ORL (rhinopharyngite, otite) ou de signes respiratoires.
Les diarrhées invasives bactériennes se caractérisent par des selles sanglantes ou glairo-sanglantes. Elle s'accompagnent de fièvre élevée et de douleurs abdominales. Les vomissements sont absents, mais il existe un risque non négligeable de déshydratation.
Les diarrhées par production de toxines sont marquées par un début très brutal, des selles abondantes et un ballonnement abdominal. La fièvre est absente ou peu élevée, il n'y a pas de douleurs abdominales. Ce type de diarrhées impose souvent une réhydratation précose.
V/ La diarrhée du nourrisson
6/ La prise en charge diététique

La prise en charge d'une diarrhée aiguë du nourrisson poursuit une double objectif:
  • eviter ou corriger la déshydratation et assurer une hydratation optimale
  • assurer un apport nutritionnel normal par une réalisation précose dès le premier jour
  • dans la majorité des cas, le traitement diététique sera suffisant et permettra d'assurer une évolution favorable. Seules les diarrhées aiguës avec déshydratation sévère (perte de poids >10%) nécessitent un recours à la réhydratation par perfusion intraveineuse.
VI/ Les régurgitations du nourrisson
1/Définition

La régurgitation, et un reflux soudain, involontaire et sans effort de quantités relativement peu importantes de liquide provenant de l'estomac. Les régurgitations traduisent un phénomène quasi-physiologique chez le nourrisson: le reflux gastro-oesophagien.
La régurgitation ne doit pas être confondue avec le vomissement qui se caractérise par une émission involontaire et avec une force du contenu gastrique ce qui implique une contraction des muscles abdominaux et thoraciques. Les vomissements sont souvent le signe d'une maladie sous-jacente et doivent être examinés avec attention.
Les régurgitations sont fréquentes dans la petite enfance. Elles sont considérées comme banales voire physiologiques avant l'âge de 2 mois, en raison de l'immaturité du sphincter inférieur de l'oesophage. Elles disparaissent généralement naturellement pendant la première année, souvent au moment de la diversification alimentaire en raison de l'augmentation de l'ingestion d'aliments solides.

VI/ Les régurgitations du nourrisson

2/ Rappel physiologique


L'oesophage est le conduit emprunté par les aliments pour secendre de la bouche vers l'estomac.

La jonction entre l'oesophage et l'estomac s'appelle le cardia. A ce niveau se trouve un petit anneau musculaire, le sphincter inférieur de l'oesophage (SIO). Sa contraction permet d'empêcher la remontée du contenu gastrique vers l'oesophage puis la bouche.

Chez le noussisson, il existe une immaturité du SIO se traduisant soit par une diminution du tonus de base, soit par des relaxations inappropriées. "L'étanchéité" du cardia n'est plus assurée, d'ou la survenue de remontées de lait.

Parralèlement il peut exister un ralentissement de la vidange gastrique, notamment celle des repas liquides, qui va favoriser à son tour les phénomènes de reflux.

VI/ Les régurgitations du nourrisson
3/Manifestations cliniques

Il convient de dinstinguer le reflux physiologique et le reflux pathologique.
  • Le reflus physiologique

Il se manifeste par des régurgitations fréquentes survenant après les repas. Ces régurgitations accompagnent généralement l'éructation.

Elles peuvent être favorisées par des fautes techniques lors de l'administration du biberon: mauvaise position du bébé, mais aussi du biberon qui peut provoquer l'ingestion d'air, trop grande vitesse et/ou trop grande quantité d'administration, mobilisation excessive du bébé après le repas, absence de facilitation de l'éructation.

Les régurgitations physiologiques ne surviennent jamais pendant le sommeil. Il n'existe aucun retentissement ni sur la courbe de poids, ni sur l'état général du nourrisson. Le développement est normal.

  • Le reflux pathologique

Il doit être évoqué devant des régurgitations anormales par leur fréquence, par leur abondance et par leur facilité de survenue lors des changements de position.

Ce régurgitation pathologiques se distinguent également par leur rythme de survenue puisqu'elle peuvent apparaître de jour comme de nuit.

Elles peuvent contenir de petits filets de sang. Elles peuvents avoir un retentissement sur la croissance pondérale de l'enfant, soit un simple retentissement de la courbe, soit, plus grave, un amaigrissement ou un malaise, ou encore des manifestations extradigestives comme ORL ou respiratoires.

Enfin elles peuvent s'accompagner de manifestations traduisant l'existence d'une douleur, tels qu'un refus alimentaire, une perte de l'appétit, uen agitation, des pleurs. Cette douleur est liée à l'existence d'une oesophagite, créee par la présence en quantité anormale ou anormalement prolongée de liquide gastrique dans l'oesophage.

VI/ Les régurgitations du nourrisson
4/ Conseils et prise en charge

  • Le dialogue

Bien que bégnignes, les régurgitations physiologiques sont sources de stress parental, et nécessitent des changes fréquents, ce qui altère la qualité de vie du nourrisson et de sa famille.

Il conviendra d'écouter les parents, de comprendre leur anxiété et essayer de les rassurer sur l'aspect bénin de ces régurgitations.

Il est souvent utile de leur expliquer de façon simple les mécanismes à l'origine du reflux physiologique.

  • Les mesures hygiénodiététiques

-Corriger les erreurs diététiques:

*Vérifier la reconstitution des biberons

*Supprimer les jus de fruits

*Eviter les repas trop rapides avec des tétines à grande vitesse

*Eviter les tétées trop longues

-Diminuer le volume des repas en les fractionnant

-Ne pas trop incliner le bébé pendant l'administration du biberon

-Administrer le biberon en faisant des pauses et en favorisant l'éructation

-Nourrir le nourrisson dans une atmosphère calme et détendue

-Ne pas fumer dans l'environnement du bébé

  • Epaissir l'aliumentation

Pour la rendre moins mobile sous l'effet des contractions gastriques. Classiquement l'épaississement des régimes faisait appel à la péctine cellulosique sucrée à la dextrine maltose ou aux extraits de la graine de caroube additionnée de dextrines maltose. Les quantités de glucides non métabolisables contenues dans ces deux épaississants étaient à l'origine de fermentation colique.

Une autre possibilité étaient l'adjonction d'amidon de maïs (maïzéna) ou d'amidon de manioc (tapioca). Mais la reconstitution était contraignante, fastidieuse et source d'erreurs diététiques donc inefficace ou peu efficace.

D'ou l'idée de mettre au point des laits pré-épaissis (dits AR ou confort) prêts à l'emploi.

mardi 13 avril 2010

VII/Les coliques du nourrisson
1/Définition

Le terme colique est employé pour désigner les crises de pleurs avec agitation qui surviennent chez un bébé, par ailleurs en bon état général. On admet classiquement qu'un nourrisson souffre de coliques si le spleurs se prolongent plus de 3 heures pas jours par semaines et pendant plus de 3 semaines (règles des 3X3) (Wessel,1954).
Les coliques débutent en général au cours de la deuxième ou de la troisième semaine de vie pour disparaître vers l'âge de trois ou quatre mois. Un pic peut être observé entre 6 et 8 semaines.
VII/ Les coliques du nourrisson
2/Les causes

Les causes précises des coliques du nourrisson sont encore mal connues. Plusieurs hypothèses sont évoquées:

  • Une réponse à l'une des composants de l'alimentation, soit au lactose, soit aux protéines de vache.

Le lactose est l'un des prinicipaux nutriments que l'intestin du nouveau-né doit digérer et absorber dès sa naissance. L'assimilation de lactose est effectuée au niveau de l'intestin grêle. Elle est conditionnée par la présence en quantité suffisante d'une enzyme digestive, la lactase intestinale qui hydrolyse le lactose en ses deux glucides constitutifs: le glucose et le galactose.

Or bien que l'activité lactasique soit maximale à la naissance, il existe chez la plupart des nourrissons, une insuffisance lactasique physiologique ou fonctionnelle qui limite l'absorption de lactose: on estime que 65% du lactose ingéré échappe à l'hydrolyse intestinale. Ce lactose non absorbé va être métabolisé par les bactéries coliques donnant lieu à une fermentation avec production d'acide lactique et de gaz. Cette production de gaz sera à l'origine de flatulences et de coliques.

Cette production excessive de gaz peut elle-même être responsable de contractions intestinales et de troubles de la motricité, qui vinedront à leur tour aggraver l'accumulation de gaz.

Une sensibilité aux protéines de lait de vache est parfois évoquée comme cause possible de survenue de coliques. Bien que discutée, cette hypothèse doit être envisagée, surtout si les coliques s'accompagnent de troubles digestifs à type de diarrhée ou vomissement, ou de perte de poids. Dans ce cas il sera légitime d'exclure momentanément les laits de vache puis de les réintroduire dans un 2éme temps pour confirmer ou infirmer le diagnostic.

  • Une pullulation bactérienne intestinale liée à un trouble de la motricité digestive.

ces bactéries produiraient des gaz et notamment de l'hydrogène, mettant en tension les anses intestinales à l'origine des douleurs. Le diagnostic repose sur le "test respiratoire à l'hydrogène" qui consiste à mesurer la quantité de l'hydrogène expirè par le nourrisson, véritable reflet de l'activité des bactéries.

  • Un climat familial anxieux

Celui-ci pourrait également avoir uen influence néfaste et être à l'origine de la survenue de coliques chez le nourrisson. Néanmoins, il est évident que les pleurs incessants et répétitifs du nourrisson seront à leur tour responsables de stress et d'anxiété chez la mère, et de perturbations dans la famille

VII/ Les coliques du nourrisson
3/ Manifestations cliniques

Les accés de coliques surviennent plutôt en fin d'après-midi ou en début de soirée. Elles peuvent également survenir immédiatemment après la tétée (coliques post-prandiales). Dans ce dernier cas, il sera particulièrement indiqué de remplacer le lait habituel par une formule spécifique à teneur en lactose réduite.
Ils se manifestent par la survenue de pleurs plus ou moins stridents, continus, difficiles voire impossibles à calmer. Ces pleurs, exaspérants, peuvent durer sans relache pendant plusieurs heures.
Le nourrisson est agité. Son abdomen est ballonné, ses membres inférieurs sont repliés sur lui-même, et se poings sont crispés. Son visage devient rouge.
L'émission de gaze ou de selles termine généralement la crise.
Ce tableau clinique amène de nombreux auteurs à considérer que les coliques du nourrisson traduisent un phénomène douloureux d'origine digestive.
Dans tous les cas, il conviendra de s'assurer auprès de son médecin qu'il n'existe aucune pathologie sous-jacente et qu'il s'agit bien de crises de coliques (RGO, oesophagigite, maladie aigüe: infection urinaire, otite...).
VII/ Les coliques du nourrisson
4/ Conseils et prises en charge

  • Le dialogue

Rassurer la maman en lui précisant que les coliques ne présentent aucun caractère de gravité.

Aider les parents à mieux vivre le problème: leur conseiller de se détendre et de créer une atmosphère detendue autour du bébé en expliquant que ce dernier ressent de l'anxiété

Après le repas si le bébé semble ballonné, conseiller à la maman de lui masser légèrement le ventre

  • Les conseils hygièno-diététiques

Corriger la sur-ou-sous alimentation

Eviter les jus de fuit

Ne pas fumer à proximité du bébé

Prendre le temps de lui faire faire son rot après chaque repas, voire pendant les repas

Si la maman allaite, lui conseiller d'éviter les aliments réputés à fermentation comme les pois, les navets, les choux...

  • La place des formules anti-coliques

Un apport en lactose approprié

Une répartition glucidique adaptée

Un profil protéique optimal

VIII/Allergie alimentaire du nourrisson
1/Définition

Une allergie alimentaire se définit par la survenue d'une réaction du système immunitaire déclenchée par la consommation de certains aliments. Chez le nourrisson, les allergies alimentaires sont dominées par l'intolérence aux protèines de lait de vache. Cette pathologie affecte entre 0,3% et 7,5% des nourrissons mais toucherait 22,9% des enfants nés de parents atopiques (terrain favorable aux allergies).
VIII/ Allergie alimentaire du nourrisson
2/ Mécanismes

Lallergie est une réaction exagérée de l'oganisme contre une ou plusieurs substances habituellement inoffensives, mais considérées à tort comme dangereuses par cet organisme. Après un premier contact avec cette ou cesq substances, appelées antigènes ou allergènes, l'organisme fabrique des anticorps. C'est la phase de sensibilisation, cliniquement muette.
A l'occasion des contacts suivants, les anticorps fabriqués initialement vont venir se fixer sur l'allergène. Cette fixation entraîne toute une série de réactions dans l'organisme aboutissant à la libération de substances chimiques ou médiateurs sont responsables des symptômes cliniques de l'allergie. Certains sont libérés dans les minutes qui suivent le contact et sont responsables de manifestations immédiates. D'autres sont libérés plus tardivement après avoir été fabriqués par les cellules et sont responsables de réactiond plus tardives.
Le tube digestif est un lieu de contact privilégié avec les antigénes extérieurs et en particulier avec les antigénes alimentaires, comme les protéines du lait de vache. Les caséines et les bêta lactoglobulines sont le plus souvent en cause.
La fréquence de survenue de l'IPLV chez le nourrissson trouve plusieurs explications possibles:
  • une plus grande perméabilité de la muqueuse intestinale aux grosses molécules, comme les protéines,
  • une immaturité des fonctions immunitaires du tube digestif
  • une sensibilisation aux protéines alimentaires liée à une altération de la muqueuse après infections virales ou bactérienne.
VIII/ Allergie alimentaire du nourrisson
3/ Clinique

  • Age et circonstance de survenue

L'IPLV débute souvent avant l'âge de 6 mois. Elle peut parfois apparaître dès les premières heures de la vie.

La sensibilisation aux protéines de lait de vache résulte:

-soit d'une sensibilisation in utero: les protèines intégrées par la femme enceinte apparaissent dans le liquide amniotique et sont donc ingérées par le foetus en traînant un risque de sensibilisation.

-soit du passage de petites doses de protéines ingérées par la mère dans le lait maternel

-soit de l'administration d'un premier biberon donné à la maternité.

  • Manifestation clinique

On distingue

-d'une part les formes aiguës et les formes chroniques

-d'autre part les manifestations digestives et les manifestations extradigestives.

Toutes ces formes et manifestations peuvent coexister chez un même enfant.

VIII/ Allergie alimentaire du nourrisson
4/ Confirmation du diagnostic

Une consultation allergologique est indispensable dès que l'on supçonne une alergie alimentaire.
La confirmation du diagnostic reposera sur:
-un interrogatoire de tests cutanés et biologiques
-des tests de provocation
-voire, une épreuve d'exclusion du lait de vache suivie d'une réintroduction prudente.
VIII/ Allergie allimentiare du nourrisson
5/ Prise en charge

  • Mesure de prévention

Etant donné la sévérité de certaines manifestations allergiques, la prévention reste la mesure la plus efficace, en particulier pour les nourrisson "à risque"

Plus tard il sera introduit l'allèrgene, moins importante sera la réaction immunologique, car le système digestif aura atteint un degré de maturité plus important. L'introduction du lait de vache au delà de 6 mois semble ainsi induire des symptôme allergiques moins fréquents.

L'allaitement au sein est donc recommandé au moins pendant les 4 premiers mois. Il aurait un effet préventif, à condition que la diversification alimentaire soit introduite après l'âge de 6 voire 9 mois.

Pour les nourrissons à risques qui ne peuvent être nourris au sein pendant les 4 premiers mois, il faudra avoir recours à une formule à base d'hydrolysats de protéines.

VIII/ Allergie alimentaire du nourrisson
6/ Traitement

Lorsque l'intolérance aux protéine de lait de vache (IPLV) est prouvée par les tests allergologiques et le régime d'éviction, il conviendra d'exclure totalement ces protéines de l'alimentation du nourrisson.
Pour les enfant nourri au sein,il conviendra de conseiller à la mère d'exclure le lait de vache de son alimentation.
Pour les nourrissons nourris au biberon, l'alimentation reposera sur des substituts de lait ayant subi une hydrolyse poussée de protéines ou la substitution par un lait de soja.
Chez 5% des enfants allergiques, les symptômes persistent malgré l'utilisation des laits extensivement dydrolysés. On aura laors recours au lait composé exclussivement d'acides aminés libre.
La diversification alimentaire ne devra pas comporter de PLV (lait, avec PLV, fromage...). L'apport lacté reposera sur un hydrolysat ou du lait de soja.



IX/ Rassasier les "petits gloutons"
1/ Rassasier sans suralimenter

L'obésité infantile connaît une progression régulière dans notre pays. Il s'agit f'un problème de santé publique qui préoccupe pédiatres et parents. La vigilance doit démarrer dès la naissance pour dépister les situations à risques de prises de poids et pour repèrer les modifications rapides du poids et de l'adiposité. Acet égard, l'alimentation lactée du début de la vie joue un rôle de premier plan.
Ainsi, en 1976 une étude avait déjà montré qu'une sur-alimentation au cours des 3 premiers mois de la vie représentait un risque majeur de développement d'une obésité avec son lot de complications à l'âge adulte. Ces données sont confirmées par une étude récente dans laquelle les auteurs ont suivi près de 20 000 enfants, avec pour objectif de confronter la courbe de poids au cours de la première année de vie et le poids des enfants à l'âge de 7 ans. Les résultats montrent qu'une prise de poids rapide au cours des 4 premiers mois de la vie augmente le risque de surpoids à l'âge de 7 ans.

On estime que 14% des nourrissons peuvent être considérés comme des "vrais petits gloutons", jamais rassasiés, toujours en attente du biberon suivant. Cette situation est difficile à gérer pour les parents, qui ressentent fréquemment un sentiment de culpabilité, convaincus de leur responsabilité dans cette incapacité à satisfaire leur nourrisson; sans compter qu'un nourrisson qui a faim se réveille plus tôt et plus souvent. Il conviendra donc de tout mettre en oeuvre pour rassasier ces petis tout en évitant le risque d'obésité ultérieure.
IX/ Rassasier les "petits gloutons"
2/ Les mécanismes de la faim et de la satiété

Les mécanismes de faim et de satiété sont contrôlés par un centre de régulation de la prise alimentaire, l'hypothalamus, structure située au centre du cerveau. Ce centre reçoit par voies nerveuse et hormonale des informations venues de la périphérie, sur le statut énergétique de l'organisme.
La faim survient lorsque le taux de sucre dans le sang est trop bas. Le sucre représente le carburant indispensable au fonctionnement de tous les organes et tout particuliérement du creveau. Lorsque la glycémie baisse, le systéme nerveux sécrete des molécules ou neuromédiateurs qui vont stimuler la prise alimentaire.
Dés le début du repas, le systéme nerveux reçoit à son tour des signaux de satiété qui vont moduler la prise alimentaire:
-signaux sensoriels: (espect, goût, odeur...)
-signaux degestif: (la distension de l'estomac stimule des récepteurs qui envoient les informations au systéme nerveux)
-signaux hormonaux: (avec le mise en jeux de deux hormones essentiels qui sont la cholécystokinine et l'insuline)
Lorsque l'apport de sucre est massif et que l'absorption est rapide, apparaît un pic glycémique important. L'insuline est alors secrétée de manière excessive entraînant parfois une baisse de la glycémie réactionnelle, source de fringuale. Ce phénomène est favorisé par les sucres à "index glycémique élevé", c'est à dire les sucres simples comme le glucose, le lactose.
Le phénoméne de satiété dure tant que les réserves de glucose dans les cellules, sont suffisantes. La faim réapparaît lorsque les réserves s'épuisent.
IX/ Rassasier les "petis gloutons"
3/ Les conséquences diététiques

La sensation de faim ressentie par les nourrissons gloutons est générelement provoquée par une absorption rapide des glucides avec hypoglycémie réactionnelle. La qusi totalité des laits infantiles contiennent en effet des sucres à index glycémique élevé, encore appelés "sucres rapidesé.
Afin d'améliorer la satiété de ces petis gloutons, il est indispensable de conseiller aux parents d'ajouter une cuillère de farine dans le biberon, en particulier dans celui du soir. Cet ratifice a l'avantage d'être très souvent efficace, mais présente in inconvéniant majeur: il augmente nettement la ration calorique.
X/ La divesification alimentaire
1/ Dès 5 mois, les fuits et les légumes







  • Les légumes



Peu caloriques et richez en eau, les légumes sont une source essentielle de vitamines, (vitamine A ou carotène, vitamine B9 ou acide folique, vitamine C) d'oligoélements et de minéraux (potassium, fer, cuivre). Grâce à leur richesse en fibres végétales (cellulose), ils moulent les selles et favorisent ainsi le transit intestinal, surtout si le bébé est constipé.




Les légumes seront proposés sous forme de purée, non salée, mélangée au biberon. Commencer par une ou quelques cuillères à café, dans le biberon de lait de mide. Puis augmenter progressivement tout en supprimant la quantité équivalente de lait, jusqu'à arriver à un biberon de soupe épaisse. Si le bébé l'accepte, la purée pourra être donnée à la cuillère vres l'âge de 5 mois.




On peut utiliser soit des légumes en "petits pots", soit des légumes frais, soit des légumes surgelés. Dans ces deux derniers cas, les légumes seront cuits de préférance à la vapeur pour conserver les vitamines et les minéraux. Toutefois, l'utilisation de conserves, de surgelés ou des petits pots est souvent préferable à celle des légumes frais en thermes de conditions d'hygiène et de statut vitaminique. Par ailleurs la teneur en sodium étroitement surveillée des petits pots évite l'erreur fréquente de saler en excés les légumes de bébé.




Certains légumes comme le choux, le navet, l'oignon, le poireau sont à éviter, au moins pendant les premiers mois, en raison de leur goût prononcé.




Il est indispensavle de proposer un légume par jour, pour que l'enfant apprenne le goût de chacun, mais également pour déceler, le cas échéant, une intolérance à tel ou tel légume.










  • Les fuits



Les fruits sont une source intéressante de glucides, indépendante du lactose. Les fruits "farineux" comme la banane apportent des glucides sous forme d'amidon et du fructose. Les fuits "de saison" sont riches en fructose, glucose, saccharose et hémicellulose. Tous ces fuits contiennent également quelques protéines et des minéraux. Ils sont riches en vitamine A et C. Enfin, comptenu de la présence de pectines et d'hémicellulose, les fuits introduits précocement jouent un rôle non négligeable dans la motricité des colliques.




Les fuits seront proposés sous forme de copte "maison" pas ou peu sucrée (en utilisant des fuits bien mûrs) ou des "petits pots", la pectine et la cellulose étant mieux digestibles sous formes cuite. Ils seront mélangés dans les biberons ou donnés à la cuillère, soit à midi, soit en complément du biberon de l'après-midi. Comme pour les légume, l'utilisation de "petis pots" est souvent préférable pour l'hygiène et le statut vitaminique. Il est préfèrable de ne donner qu'un seul fruit par jour, pour que les enfants apprennent le goût de chaucun. Commencer par introduire pommes, poires et bananes puis prunes, pêches, abricots... mais évuter si possible les kiwis avant l'âge de un an en raison de risque de réaction allergique.




X/ La diversification alimentaire
2/ Dès 6 mois: les produits laitiers

Le lait 2éme âge est un élément essentiel de l'alimentation de bébé, spécifiquement adapté aux besoiuns nutritionnels du nourrisson, en complément d'une alimentation diversifiée. Il ne doit en aucun cas être remplacé par du lait de vache. Une consommation de 500 ml par jour est indispensable pendant cette phase.
Les laitages seront introduits sous formes de yaourts, petits-suisses, fromage blanc, natures, peu ou pas sucrés, pour compléter les apoorts lactés en lait 2 éme âge. Ils permettront de compenser la baisse d'apport en calcium lié à la diminution progressive du lait.
Il conviendra si possible de privilégier les laitages spécifiquement destinés aux bébés cars ils présentent une teneur en protéines réduites et ils sont enririchis en fer et acides gras essentiels.
Les laitages seront proposés à raison d'une ou deux petites cuillères, soit en complément du biberon de l'après-mide, en alternance avec les fuits.
Si le béb est intolérant aux protéines de lait de vache, les produits laitiers ne seront pas introduits sans avis médical.









X/ La diversification alimentaire
3/ Dès 7 mois: les protéines animales non lactées









  • le poisson





50 grammes de poissons apportent 8 à 10g de protides. Les poissons sont par ailleurs riches en acides gras polyinsaturés et en vitamines liposolubles.






Le poisson doit être donné très frais car sa chair est particulièrement altérable. Le poisson surgelé offre la sécurité mais il est plus sec et donc plus difficile a avaler.






Le poisson (limande, sole, merlan, cabillaud) est proposé soit émiétté, nature ou mélangé dans la purée (20g ou 4 cuillères à café).









  • la viande





La reneur en protéines diffère selon la préparation: 25g de viande homogénéisée (petis pots) correspond à 10g de viande fraîche.






Les viandes maigres comme le boeuf, le veau, le poulet, la dinde sont préférables. Elles apportent des protéines et du fer en quantité intéressante. La quantité habituelle est de une à deux cuillères à café 2 à 3 fois par semaine, mélangé dans la purée de légumes.






Il faudra éviter les abats et la charcuterie. Seul le jambon découenné peut être proposé.









  • les oeufs





L'oeuf est une source de protéines mais également de fer de vitamine B12 et de petitres quantités de vitamine D.






Jusqu'à un an, seul le jaune d'oeuf dur écrasé sera proposé. Il sera mélangé à la purée, en remplacement de la viande ou du poisson.






Si l'enfant présente un terrain allergique ou s'il existe des antécédants familiaux d'allergie, il est préférable d'attendre l'âge de un an avant d'introduire les oeufs.

samedi 10 avril 2010

X/ La diversification alimentaire
4/ De 8 mois à 12 mois

Tous les groupes d'aliments ont maintenant été introduits.
Il conviendra désormais d'enrichir l'alimentation de bébé en augmentant progressivement les quantités et ajoutant petits à petis de nouvelles saveurs (nouveaux fruits et légumes, pâtes, et riz, fromage, biscuit pour bébé...) et de nouvelles textures (légumes écrasés et non mixés, puis petis morceaux).